Les joueurs de CS2 exigent que Valve modifie le système d’abandon car la triche généralisée s’installe

La triche généralisée prend le dessus dans CS2

Les joueurs de Valve et de Counter-Strike 2 perdent la bataille contre les tricheurs, avec les joueurs se tournant cette semaine vers le système d’abandon frustrant alors que ceux qui rencontrent des tricheurs veulent simplement abandonner leurs parties et revenir immédiatement dans la file d’attente.

Lorsqu’il s’agit de CS2 compétitif, vous ne devriez jamais abandonner, mais lorsque votre adversaire dans Counter-Strike 2 utilise ouvertement des hacks muraux ou des aimbots et que vous n’avez aucune chance de gagner, beaucoup veulent simplement que le jeu se termine. Mais, grâce au fonctionnement du système d’abandon, beaucoup se retrouvent à jouer encore 10 minutes ou plus, et les joueurs en ont assez.

Rencontrer des tricheurs à tous les niveaux de compétence

« Si mes amis et moi sommes convaincus que nous jouons contre un tricheur ou un spinbot, pourquoi suis-je obligé de jouer ce jeu avec eux ? » a demandé un joueur dans un fil Reddit du 5 avril, et il n’était pas seul. Il n’y a rien de tel que d’être retenu en otage par des hackers à cause du système d’abandon de Valve, qui exige qu’un joueur abandonne ou se déconnecte pendant cinq minutes avant que le vote d’abandon puisse être émis.

Des problèmes avec le système d’abandon actuel de CS2

Il ne s’agit pas de cinq minutes de temps normal : les joueurs doivent endurer cinq minutes actives en cours de partie, où le temps d’arrêt ou les pauses de match ne comptent pas. Il en va de même lorsque les joueurs se déconnectent avant le début de la partie, où les équipes en quatre contre cinq doivent souvent attendre jusqu’à six manches avant de pouvoir lancer un vote d’abandon.

Un joueur a rapidement souligné les inconvénients d’un système d’abandon instantané, où la dégradation pour affronter des adversaires moins bons que vous ou pour perturber délibérément d’autres coéquipiers afin de perdre des points de classement sont des effets secondaires potentiels qui ne feraient qu’aggraver les problèmes. « Il semble que le problème principal ici ne soit pas l’indisponibilité de l’abandon, mais l’anti-triche », ont-ils déclaré.

Les défis d’un système de anti-triche en constante évolution

Ils n’ont pas tort : la pression sur le système d’abandon n’est qu’un sous-produit d’un anti-triche défaillant qui a vu de nombreux joueurs se tourner vers des plateformes tierces comme FACEIT, ou carrément quitter le jeu jusqu’à ce que la triche soit abordée à une plus grande échelle. Un anti-triche amélioré était dans les esprits de nombreux joueurs et commentateurs au cours des deux dernières semaines lors du Major de Copenhague de PGL, l’événement phare étant une occasion pour les professionnels de contacter directement Valve pour faire part de leurs préoccupations.

Il a été révélé lors du dernier épisode du podcast Talking Counter avec SPUNJ, Moses et YNk que s’attaquer aux tricheurs était une priorité absolue pour Valve selon les discussions lors du Major, alors espérons que les développeurs auront une réponse à l’épidémie de piratage qui sévit dans CS2 aujourd’hui. En retour, un anti-triche amélioré allégera la pression sur d’autres facteurs comme le système d’abandon, de sorte que des changements ne seront pas totalement nécessaires.

En attendant, cependant, nous devrons supporter les hackers qui contrôlent nos parties Premier un peu plus longtemps.